Pourquoi souscrire une assurance santé pour votre chien ?
On dénombre en France environ 60 millions d’animaux de compagnie et plus d’un foyer sur trois en possède un. Parmi ceux-ci, un Français sur quatre cohabite avec un chien et la plupart avouent le considérer comme « un enfant de la famille ». Si la souscription d’une mutuelle ou d’une assurance pour votre compagnon canin n’est en aucun cas obligatoire (sauf pour les animaux répertoriés en catégories 1 ou 2 selon la législation en vigueur), ce peut toutefois être un choix judicieux. Pas plus que pour n’importe quel membre de la famille, la santé de votre animal ne peut être prise à la légère.
Pourquoi contracter une assurance santé pour votre chien ?
Bien évidement, un chien n’est pas un objet. C’est un être vivant qui partage le quotidien de la famille. Au-delà de la relation affective et du bien-être psychologique qu’entraîne sa présence dans le foyer, il reste nécessaire d’être attentif à ses besoins, notamment en termes de confort, d’hygiène et bien sûr de santé. C’est donc tout un budget à mettre en place. Une bonne mutuelle devient dès lors une aide précieuse pour faire face à d’éventuels frais de santé imprévus.
Et de fait, l’espérance de vie de nos bêtes à poils a fortement progressé. La durée de vie des chiens s’est allongée et frôle aujourd’hui les 11 ans en moyenne, la vieillesse et son cortège de pathologies ne les épargne pas non plus. Entre toilettage, vaccinations, traitements antipuces, éventuel accident et visites récurrentes chez le vétérinaire toujours plus chères, une assurance constitue ainsi un atout précieux et un vrai gage de sécurité pour votre compagnon canin.
Comment souscrire et quel en est le fonctionnement ?
En premier lieu, lors de l’adhésion, l’âge de l’animal est un critère prépondérant. Certains contrats fixent une limite d’âge à 5 ans, plus généralement, d’autres la fixent entre 7 et 8 ans. Cela signifie que l’adhésion est requise avant que votre compagnon à quatre pattes n’atteigne cet âge. Il reste toutefois possible d’assurer un animal plus âgé sous certaines conditions plus restrictives.
Cette contrainte d’âge est tout simplement motivée par le fait que les dépenses médicales deviennent plus importantes au fur et à mesure du vieillissement de l’animal. Il est donc préférable de souscrire un contrat quand il est encore jeune, au risque de ne pas en avoir toute suite besoin, afin de pouvoir bénéficier d’une bonne protection plus tard.
Certaines compagnies demandent que l’animal ait été pucé ou tatoué et ait également bénéficié d’un suivi médical antérieur à la souscription. Après la souscription du contrat, il suffit d’adresser les factures du vétérinaire à votre assureur qui procèdera au remboursement, total ou partiel selon les clauses du contrat et sur présentation des feuilles de soin remplies par le vétérinaire.
Il est à noter qu’aucune avance de frais et aucun paiement direct au vétérinaire ne peut être mis en place. Par ailleurs, la majorité des contrats prévoit un délai de carence qui peut aller de 7 jours à 4 mois durant lequel aucun frais ne peut être pris en charge.
Quelle couverture ?
Ceux qui fréquentent régulièrement les cliniques vétérinaires pour leur chien savent combien les factures peuvent très vite augmenter. Si la consultation classique coûte entre 30 et 40 euros, un acte plus spécifique peut très vite atteindre les 200 euros.
Comme pour tout contrat de cette nature, il existe plusieurs niveaux de couverture. Il est donc nécessaire de bien préciser les besoins lors de la souscription et de lire attentivement les clauses générales du contrat. Ceux-ci prennent en charge les consultations de routine ainsi que les consultations en urgence. Pour des actes plus exigeants, examens spécifiques et/ou chirurgie, tout dépend de la formule souscrite.
Enfin, les médicaments, bien plus onéreux que pour les humains, sont généralement remboursés.
Il ressort que face à des coûts en hausse constante, une bonne couverture atténuera sensiblement toutes ces factures et sera ainsi vite rentabilisée.